Ovaires et trompes

Les facteurs de risque et la prévention

Les facteurs de risque du cancer des ovaires et des trompes incluent l'âge, la génétique, les antécédents gynécologiques, et des facteurs environnementaux. Découvrez comment la prévention et le dépistage peuvent réduire les risques.

Âge

À l’exception des cancers du stroma ou des cellules germinales qui affectent les jeunes femmes, le risque de cancer épithélial de l’ovaire s’accroît avec la ménopause et augmente avec l’âge. La moitié des cancers de l’ovaire sont détectés chez la femme de plus de 65 ans.


Prédisposition génétique

Une hérédité est retrouvée dans 15 à 25% des cancers de l’ovaire de haut grade. Dans ce cas, le cancer apparait 10 ans plus tôt, souvent avant 50 ans.

Le risque est plus grand chez les femmes dont un parent du premier degré (mère, sœur ou fille) a eu un cancer de l’ovaire ou un cancer du sein. De même, pour un parent masculin du deuxième degré ayant eu un cancer du sein.

Le risque est moindre si un parent du premier degré a présenté un cancer du colon ou du pancréas.

En effet, une mutation constitutionnelle (défaut héréditaire) dans les gènes BRCA 1 et BRCA 2 peut faire apparaitre un cancer de l’ovaire ou du sein.

La mutation du gène BRCA 1 donne un risque d’environ 40% de développer un cancer épithélial de l’ovaire vers 50 ans.

Dans le cas d’une mutation BRCA 2, le risque est plus faible, de l’ordre de 10% et la maladie apparait vers 55 ans.


Facteurs gynécologiques et environnementaux

Le nombre d'ovulation

Il semble y avoir une relation entre le nombre de cycles menstruels et donc le nombre d’ovulations pendant la vie d’une femme et le risque de développer un cancer de l’ovaire.

Le lien entre ovulation et cancer épithélial de l’ovaire pourrait s’expliquer par le fait qu’au cours de chaque ovulation, l’épithélium de l’ovaire est rompu pour permettre la migration de l’ovule. Ce serait ce processus de rupture puis de cicatrisation répétitive qui favoriserait la survenue d’anomalies cellulaires propres à la cancérisation.

L’exposition prolongée aux œstrogènes

Puberté précoce, ménopause tardive, pas de grossesse, IVG, stimulations de l’ovulation (supérieurs à 7), kystes ovariens.

Le rôle facilitateur, sur le cancer de l’ovaire, du traitement hormonal de la ménopause courant en France (17 béta estradiol en gel et progestérone naturelle) n’est pas encore établi.

Les maladies inflammatoires pelviennes

Les salpingites, l’endométriose avec mutations pourraient augmenter le risque de cancer de l’ovaire.


Facteurs non gynécologiques

  • Le tabac
  • Le diabète : augmentation du risque de 20% surtout en cas de diabète insulinodépendant (type I).
  • Le surpoids et l'obésité
  • L'exposition à l'amiante

Facteurs protecteurs

Les grossesses, l’allaitement, la prise de la pilule contraceptive plus de 7 ans, la ligature de trompes restant à confirmer.


Dépistage et prévention

Jusqu’à présent, il n’y a pas de réel dépistage du cancer de l’ovaire.

Plusieurs études ont été menées, toutes n’ont pas noté de progrès sur le dépistage des cancers de l’ovaire au stade précoce : ni la pratique d’une échographie pelvienne endovaginale répétée tous les 6 mois (le cancer de l’ovaire pouvant évoluer rapidement, une échographie montrant des ovaires d’aspect sain n’empêchera pas l’existence d’un cancer quelque mois plus tard), ni la répétition régulière du dosage du CA 125 car son augmentation n’est pas spécifique et certains cancers ovariens ne sécrètent pas le CA 125 en excès.

Un dépistage organisé n’est pas possible actuellement mais la surveillance échographie/marqueurs est rapprochée, tous les ans, pour les femmes mutées BRCA ou ayant un antécédent familial.

En revanche, un examen gynécologique complet tous les ans, même après la ménopause, est fortement conseillé.

Cette visite annuelle chez le gynécologue, la sage-femme ou le médecin traitant peut permettre de détecter de façon fortuite un cancer ovarien.

Même si les signes d’appel sont banals, leur persistance plus de trois semaines doit attirer l’attention et faire consulter.

La seule prévention efficace est la recherche d’une mutation pour tous les membres de la famille en cas de mutation BRCA découverte lors du bilan.

Jusqu’à présent, il n’y a pas de réel dépistage du cancer de l’ovaire. [...] En revanche, un examen gynécologique complet tous les ans, même après la ménopause, est fortement conseillé.

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