Dans le numéro de « Cash Investigation » intitulé « Liberté, santé, inégalités » diffusé le 13 janvier, Elise Lucet et son équipe ont passé au crible des millions de données de santé confidentielles sur les opérations du cancer.
Ils nous révèlent (entre autres) que le seuil d’autorisation (correspondant au nombre minimum d’actes en chirurgie cancérologique par type de cancer et par an au seing de chaque établissement) est bien inférieur aux demandes des scientifiques et des indicateurs publiés par l’INCa en décembre 2021, suite à l’intervention d’IMAGYN.
A titre d’exemple, selon ces indicateurs de recommandations de prise en charge du cancer de l’ovaire, un cancer de l’ovaire doit être traité dans un établissement dont l’équipe chirurgicale pratique au minimum 20 opérations par an et l’autorisation actuelle, déjà pas toujours respectée, reste à 10 opérations par centre. Mais pour vérifier que les indicateurs sont bien respectés, il faut que les patientes et leurs proches puissent avoir accès aux chiffres des établissements de santé autour de chez elles.
Avec ces chiffres et critères, les patientes pourront être actrices de leur maladie et choisir en toute transparence les établissements qui les prendront en charge afin de leur donner toutes les chances de faire reculer la maladie.